O hio – A guarda
nous quittons ce petit camping tranquille aprés une bonne nuit pour nous arrêter très vite voir l'église du village et son calvaire aux sculptures délicates..
dans la lumière de matin tout est déjà beau.. nous suivons la cote en traversant des petits villages assez calmes bien que l'heure ne soit pas trop matinale, alors qu'hier en fin de journée, il y avait foule.. nous découvrons Vigo en face et tout se suite, nous savons que nous n'allons faire que la traverser : c'est un grand port industriel.. et même assez morne en ce dimanche, mais les faubourgs sont longs à traverser car très étendus.
à la sortie de la ville, une verrue comme nous n'en avons que peu vue : sur la illa de Toralla, cette immense tour solitaire au milieu de maisons, jardins et parcs.. bon, ce c'est pas la costa del sol pour autant.. !!!..
plus loin à Nigran, une grande plage et ces iles montagneuses qui doivent la protéger par mauvais temps... pour déjeuner, nous faisons étape à l'autre bout de cette station balnéaire de Nigran où il n'y pas moins de 4 belles plages : la dernière où nous nous installons est face à Baiona réputée pour être la station chic du coin et où la Pinta a accosté à son retour du Nouveau Monde...
nous terminerons notre journée de découverte par le Monasteiro De Santa Maria la Real à Oia : seul monastère cistercien sur la mer.. la première partie a été crée au 12ème siècle mais il est en mauvais état et même si une restauration est en court il y en a pour beaucoup de temps car il a été longtemps abandonné, a servi de prisons pendant la guerre d’Espagne.. la visite a été intéressante malgré le fait que nous n'avons pas pu entrer dans l'église elle-même..
avez-vous vu une brebis manger délicatement la pulpe d'orange et s'en aller en laissant la peau...!!!... moi non..!!
nous avons fait quelques kms ensuite qui nous rapprochent de la frontière mais nous sommes encore en Espagne.. le Portugal sera pour demain... Nous dormons tout près de l'océan qui n'est toujours pas « démonté » mais nous entendons les vagues qui nous bercerons... c'est au bout de cette rue..